Voici le principal argument massif utilisé par les managers qui réfutent à mettre en place des rituels (collectifs ou individuels) : des temps de management programmés à fréquence définie sur toute l’année.
Ceux-ci ignorent la fonction motivationnelle d’un rituel collectif :
Il rythme la période, il permet « d’aller de séquence en séquence ». Au même titre que notre calendrier est rythmé de Noël à Noël (par la Chandeleur, Pâques, l’Ascension, Pentecôte, l’Assomption et la Toussaint), le calendrier de l’entreprise, du service a besoin d’être jalonné d’étapes pour s’arrêter, faire le point, prendre du recul, respirer pour mieux repartir. Les entraineurs de sport notamment l’ont bien compris, comme le championnat est long, ils groupent les matchs « par paquets de 3 » avec un objectif de points à prendre pour chaque séquence.
Quel est alors le minimum de temps collectifs à planifier pour conserver la mobilisation de l’équipe sans tomber dans la réunionite ?
Voici le minimum de rituels managériaux collectifs à organiser pour rythmer l’année :
- Janvier : une réunion de lancement d’année : enjeux, objectifs et priorités
- Juillet : un séminaire avec un rapide bilan de semestre et surtout une activité fun avec l’équipe avant l’été
- Septembre : une réunion de lancement de fin d’année : enjeux, objectif et priorités de la fin d’année
- Décembre : un bilan de l’année suivi d’un moment festif avec l’équipe avant la trêve de confiseurs
- Mars, mai et novembre (voir tous les autres mois si affinités 😉 : une réunion de service composée d’un bilan de la période écoulée par le manager, d’un temps d’écoute des collaborateurs sous la forme d’un tour de table et d’un lancement des priorités de la période à venir à nouveau présenté par le manager.
Tous ces temps sont à caler dans les agendas de tout le monde dès le début de l’année
car ce sont vos « Gros Cailloux» de manager…
Mes gros cailloux ?!
Oui vos gros cailloux : je vous laisse regarder ce cours de priorisation de 3 minutes pour comprendre…