Nous avons une drôle de façon assez instinctive de le faire avec des formules pleines de sérénité comme : « N’aies pas PEUR !« , « N’aies aucune CRAINTE !« … c’est vrai que ce sont des mots qui rassurent… surtout quand le ton induit une légère culpabilisation de type « s’inquiéter pour si peu est ridicule » qui nous fait nous sentir anormaux en plus d’être angoissé ! 

Pour tester la technique d’aujourd’hui il vous faudra d’abord trouver « un collaborateur confronté à un enjeu important », si vous n’avez pas ça sous la main vous pouvez chercher « un pote qui a un entretien de recrutement » ou au pire « un enfant qui a une épreuve du bac à passer », ça fera l’affaire.

Vous le ou la faîte parler de ses craintes (comment ? ce sera dans un prochain post 😉 et ensuite vous faites 2 choses :

1 – Vous « accusez réception » de son doute : « c’est normal que cela t’inquiète car une réunion de ce type c’est toujours un peu stressant« , ce qui aura pour double effet qu’il se sente compris et normal (attention : « c’est normal » tout court ne suffit pas, l’empathie ne se résume pas à des formules toutes faites, ça demande un peu de précision 😉

2- Vous lui demandez ce qui le rassurerait : ce qui aura pour double effet de le rendre acteur (il doute mais il n’est pas devenu subitement incapable de réfléchir) et de l’amener à trouver une solution qui lui convienne. Dans le cas du bac si la réponse est « ne pas y aller !« … j’avoue que je sèche sur la manière de gérer !

Voila c’est tout pour aujourd’hui : ne vous inquiétez pas ça va bien se passer !

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