Parce qu’il y a 2 types de motivation :
- La motivation INSTRUMENTALE qui s’active en FAISANT
- La motivation FINALE qui s’active en ATTEIGNANT le résultat
Sur toute activité vous avez un cocktail des 2, sauf que selon la proportion de l’une ou de l’autre votre manière de vivre l’activité est très différente.
Si mon collègue me confie au café le lundi matin cette phrase (pour moi étrange) : « J’ai passé le motoculteur tout le week-end, ça m’a fait un bien fou ! »
Je peux en déduire soit qu’il est gravement atteint mentalement… soit que sa motivation instrumentale sur « l’activité motoculteur » est élevée : plus il le fait plus il accumule de l’énergie.
C’est pour cela qu’aucune activité n’est « fatigante » ou « pas passionnante » en elle même, cela dépend de ma relation à cette activité.
Certains prennent un plaisir incommensurable à tapisser une pièce alors que rien que d’y penser je suis déjà fatigué, d’autres vont ressentir du plaisir à contempler la mer là ou certains ne tiennent pas plus de 30 secondes dans une attitude contemplative : tout est possible !
Si la part de motivation Finale est largement supérieure à la part de motivation instrumentale cela signifie que je ne prends principalement de l’énergie quand je m’approche du but et si ce temps est long je me serai épuisé bien avant : ce sont toutes les activités qui vous avez envie d’avoir finies avant d’avoir commencé, où vous laissez beaucoup « trop de gomme » sur le chemin…
A l’inverse tout ce que vous pouvez faire des heures sans ressentir de fatigue ce sont les activités où votre motivation Instrumentale est massive, et c’est important de les connaître car c’est vers celles-ci qu’il faut aller dès que vous êtes en sous-énergie. D’autant qu’il s’agit parfois d’activités toutes simples et très abordables : pour certains « ranger », pour d’autres « lire » ou « tondre la pelouse »…
Posez-vous donc la question : qu’est-ce que je peux faire des heures qui me ressource ? (« Dormir » ne compte pas ;-), afin de vite « courir » vers vos motivations instrumentales pour vous ressourcer en cas de baisse d’énergie.
Et la performance dans tout cela ?
Et bien c’est le cocktail parfait des activités où vous avez : 2/3 de motivation instrumentale qui vous donne le plaisir de faire et 1/3 de motivation finale qui vous pousse à atteindre l’objectif, à « finir ».
Jean-Claude Dusse par exemple qui a toujours du mal à « conclure » manque considérablement de motivation finale 🙂
Et si vous avez ce cocktail magique pour votre métier vous êtes de fait plus indépendant de la motivation EXOGÈNE : celle qui vient de votre manager !
Moi par exemple j’ai une motivation instrumentale à écrire… mais j’aime bien recevoir des « j’aime » qui concrétisent l’impact du post 😉