BIENVEILLANCE, voilà un mot que l’on trouve dans quasiment tous les articles qui traitent de management…

Il semblerait ce soit une qualité essentielle au bon fonctionnement d’un collectif.

J’ai effectivement constaté que l’un des fléaux de l’entreprise est le « procès d’intention », cet espèce de « raisonnement malsain » qui consiste à se méfier apriori de l’autre ou à préjuger de ses mauvaises intentions… sans savoir.

Cela se manifeste de manière quotidienne par des formules définitives comme : « de toutes les façons dans tel service ils s’en foutent », ou « qu’est-ce qu’ils ont encore pondu au siège ! ».

C’est un virus qui s’insinue dans les couloirs de l’entreprise, par les canalisations ou les tuyaux des climatisations, un pathogène sournois qui conduit le cerveau à chercher des coupables, à imaginer que des forces obscures sévissent à l’intérieur de l’entreprise pour nuire à son bon fonctionnement.

Et c’est justement là où la fée Clochette peut intervenir :

« Clochette au secours ! »


Imaginez qu’elle saupoudre une poudre de BIENVEILLANCE sur l’entreprise, une poudre qui fasse que l’on ait toujours un apriori de bonne foi vers l’autre, que l’on postule qu’apriori il a décidé, agi « au mieux » avec les paramètres et les informations qu’il avait avec pour objectif le bien général…

Si l’on considérait que les « ennemis de l’entreprise » (si tant est d’ailleurs qu’il y en ait réellement !) sont toujours à l’extérieur … mince on va encore me parler des Bisounours : https://www.linkedin.com/pulse/article/et-si-nous-voulions-tous-vivre-au-monde-des-st%25C3%25A9phane-michel/edit

Et bien ce serait cool car on pourrait se concentrer sur la recherche de solutions et non sur celle de coupables ou de bouc émissaires…

Comme me l’a appris mon principal mentor :

« Il n’y a pas de gens méchants, malhonnêtes ou malsains, il n’y a que des gens qui font ce qu’ils peuvent avec le niveau d’énergie qu’ils ont et les modèles comportementaux qu’on leur a donné ».

Je me répète souvent cette phrase profondément bienveillante quand le virus – dont je suis moi aussi porteur – me suggère des pensées négatives parasites.

Je vous la livre comme un cadeau, comme un antidote, faites en bon usage …

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